MATAUSCH Catherine
Catherine Matausch, née le 5 mars 1960 à Brignoles, est une journaliste française. Également artiste-peintre et photographe.
Elle a fait l'objet de plusieurs expositions depuis 2006, elle signe ses toiles « CathMath »
« L’horizon qui attire, et les natures pas mortes…
Il y a des regards qui vous donnent des yeux. Catherine Matausch possède ce don, et – mieux encore – ne le garde pas pour elle.
Je passe volontiers du temps à contempler ses œuvres, par plaisir d’abord, mais surtout parce qu’elles me racontent une histoire que j’ignorerais sans elles. (…)
L’homme doit s’y fondre. Là réside son salut. Qu’il cesse de s’estimer supérieur, maître et dominateur. Qu’il réintègre le cosmos – mer, terre et nuages. Le monde a existé avant lui et continuera sans lui.
Dans ces clichés, l’horizon ne constitue pas le fond du désormais le vrai premier plan. Une digue déserte y conduit. Un chemin y mène. L’horizon peut même transpercer le sol puisqu’on voit un oiseau qui, quelques minutes avant, volait au milieu de l’azur, marcher désormais sur le ciel circonscrit dans une flaque.
Derrière l’horizon, il y a la lumière. A la différence de tant d’artistes, Catherine Matausch ne se sert pas de la lumière, elle la montre. Tandis que la lumière présente les objets, Catherine Matausch présente la lumière : le soleil, le ciel, un lustre, une fenêtre.
Pourquoi ? Pour nous rendre humbles. Qui compte davantage ? Les êtres éclairés par la lumière ou la lumière elle-même ?
Il me semble que si François d’Assise avait eu un téléphone portable, il aurait fait ces photos-là. Ou alors Catherine Matausch cache un moine zen.
Dans son regard bienveillant, il y a un dépassement de l’humanisme. L’homme cesse de figurer au centre. Toute la nature, minérale, végétale, animale vaut autant. Alors que les humains restent de dos, les animaux nous scrutent, ou nous désignent ce que nous devons contempler. Eux ont droit à des portraits, à des gros plans. Ainsi que les natures mortes, lesquelles sont tout sauf mortes. (…)
En fait, toutes ses photographies n’ont qu’un seul sujet : le mystère. Elles célèbrent l’incroyable splendeur du monde et l’étonnement d’exister ».
Extrait de la préface d’Eric-Emmanuel Schmitt
Plus d'infos sur : http://catherine-matausch.blogspot.com/p/presentation.html
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2016
CARRÉ SIGNÉ AU DOS POUR LA PAIX
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