DEL TORO Hugo
Hugo del Toro est né à Ciénaga, Magdalena (Colombie) le 21 septembre 1953 et décédé le 31 janvier 2015 à Barranquilla en Colombie.
Vitrier et peintre. Il a fait des études en médecine à l'Université de Cartagena, et cela jusqu'au dernier semestre, abandonnant à cause d'une confrontation avec l'un de ses professeurs.
Hugo arrive en France où il s’initie à la littérature et à la poésie à l’École de Beaux-Arts de Paris, domaines ou il nous laisse une série des travaux inédits.
C’est dans la peinture qu’Hugo del Toro trouve le moyen de s’exprimer avec plus d'aisance, cependant grâce à la commande pour la création d’un vitrail pour un édifice à Bogotá qu’il construisait son ami Bernardo Rebolledo, il s’y familiarise avec cette technique qui lui a valu nombreux mérites en Colombie comme à l’étranger.
La peinture était définitivement sa principal source, il est revenu vers elle pendant des longues heures de recherche dans son atelier qui lui ont permis non seulement de trouver avec le pinceau et une toile ces atmosphères de lumières sur les choses, mais celles aussi qu’il portait en lui. Son travail d’abstraction et semi-abstraction à travers lequel Hugo évoque le temps, les paysages, son vécu et le plus important : sa liberté !
Précisément, avec lucidité lui-même arrive à nous dire sur son métier et sur ses préoccupations :
« Mon intention dans la peinture est libre et spontanée et pour cela je me sers de mon intuition. J’attaque un tableau avec l’esprit d’un jazzman en assumant tous les risques de l’improvisation pour surtout accéder à la versatilité et à la surprise. Ce que je fais est simplement interpréter n’importe quel thématique avec la même intentionnalité, comme le jazzman en créant différentes atmosphères.
Les objets m’intéressent comme contributeurs à la création de telles atmosphères dans lesquelles ils se désintègrent. En synthèse, j’essais de faire des réalités simples des faits picturaux. »
Lors d’une question : Pour quoi peigné-vous ? Il nous répond : « J’utilise des prétextes pour peindre sensations, émotions, les états de l’âme, des atmosphères. Je cherche une expression avec tempérament, avec force, sans réserve. Je préfère la suggestion, l’allusion, et un texte élémental. Je suis séduit par les formes et les objets instables, fugaces, éphémères. J’assume la perception de quelqu’un sur ma peinture : un point intermédiaire entre l’abstrait et le figuratif. J’ose dire que je ne cherche que la liberté. »
Plus d'infos sur : https://bibliotecapiloto.wordpress.com/2015/04/07/pinturas-de-hugo-del-toro-en-la-aduana%E2%80%8F/
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